Comtesse Charles de Beaudéan-Parabère, née Françoise Tiraqueau (1591-1673) :
« Cy gist le corps de haulte et puissante Dame Françoise Tiraqueau Veuve en première nopces de hault et puissant Seigneur Messire Eusebbe du Puy du Fou Chevalier Seigneur de La Severye et La Mortayere et autre lieux Conseiller du Roy en tous ces conseils et Lieutenant de sa Vénerie et en seconde Nopces Veuve de Messire Charles de Beaudéan Comte de Névillant Parabère Conseiller du Roy en tous ces conseils et Gouverneur des Villes et Chasteaux de Niort, laquelle est décédée le 31 octobre 1673 aagée de 82 ans 10 mois en cette Ville de Paris en sa maison Paroisse Saint Sulpice a laissé pour héritière Madame la Marquise de Laval sa fille aisnée du premier lit et du second Madame la Duchesse de Navailles et Madame la Comtesse de Froulay. Prié Dieu pour son âme. » (sur cuivre)
« À la mémoire éternele de dame Françoise Tiraqueau, épouse en première nopce de messire Eusèbe du Puy du Fou, seigneur de la Sévrie, dont elle a eu dame Françoise du Puy du Fou, mariée à messire Hilaire marquis de Laval-Lezay, et en secondes nopces à messire Charles de Beaudéan Parabère, comte de Névillan, dont elle a eu messire François de Beaudéan, comte de La Roche-Ruffin ; dame Suzanne de Beaudéan, mareschalle-duchesse de Navailles ; et dame Angélique de Beaudéan, comtesse de Froulay ; aussy charitable envers les pauvres et pleine de justice envers ceux qui lui estoient soumis, que recomandable par son habileté dans les plus grandes affaires où la conduite de sa famille l’a engagée, elle estoit petite-fille de messire André Tiraqueau, si fameux pour sa vertu son savoir et ses emplois. Elle mourut à Paris, le XXX octobre LXXIII, et fust inhumée ici le IX décembre suivant. Priez Dieu pour le repos de son âme. » (sur marbre)
Comte Charles de Beaudéan-Parabère (+ 1634) :
« À la mémoire éternele de messire Charles de Beaudéan Parabère, comte de Névillan, de La Roche-Ruffin, Saint Sauvant et Saint Martin de Pamprou, baron de Sainte Souline, chastelain de Viron et La Vallée-Brulain, seigneur des Moulières, du Vigneau et de La Grossardière : autant illustre par les grandes actions qu’il a faites sous le règne de Louis XIII aux guerres d’Italie, aux sièges de Saint Jean-d’Angély et de Montpellier, dans l’isle de ré et dans celles de Sainte Marguerite et de Saint Honorat, que par sa haute naissance qui le rendoit proche parent de la royale maison de Navarre. Il estoit le fils de messire Jean de Beaudéan, comte de Parabère, lieutenant-général de Sa Majesté au gouvernement du Haut et Bas Poitou, Chatelleraudois et Loudunois, et gouverneur de la ville et chasteau de Niort, dont les grands services sous les règnes de Henri IV et de Louis XIII durant plus de XL années avoient esté récompensés d’un brevet d’assurance de la première place vacante de mareschal de France et d’une de commandeur de l’ordre du Saint Esprit, duquel la mort seule l’empescha de recevoir l’effet. Il mourut le VIII mars MDCXXXIV. Il a laissé de dame Françoise Tiraqueau son épouse messire François de Beaudéan Parabère, comte de La Roche-Ruffin, mort des blessures qu’il reçut à la bataille de Lens en sa XIX année ; dame Suzanne de Beaudéan Parabère, femme de messire Philippe de Montaut de Bénac, mareschal duc de Navailles, dame d’honneur de la reine Marie Thérèse, qui a fait eslever ce monument ; et dame Angélique de Beaudéan Parabère, femme de messire Charles comte de Froulay, grand mareschal des logis de la maison du roy et commandeur de ses ordres. Priez Dieu pour le repos de son âme. » (sur marbre)
Comte François de Beaudéan-Parabère (1629 - 1648) :
« À la mémoire éternele de messire François de Beaudéan-Parabère, comte de Névillan et de La Roche-Ruffin, seigneur de Saint Sauvant et autres lieux, gouverneur de la ville et chasteau de Niort. Nourri enfant d’honneur du roy Louis le Grand et capitaine d’une compagnie de chevau-légers. Il mourut très chrestiennement à Arras, le XI septembre MDCXLVIII, en la XIXe année de son âge des blessures qu’il reçut à la bataille de Lens. Ses entrailles furent mises en terre dans la chappelle de Notre-Dame des Bénédictines, dittes de la Pais, en la citté de la ditte ville d’Arras où dame Suzanne de Beaudéan duchesse et mareschalle de Navailles alors fille d’honneur de la reine Anne d’Autriche, fit don d’une lampe d’argent pour brusler à perpétuité devant l’image miraculeuse de la Sainte Vierge, et son corps ayant été apporté dans la présente église, elle luy a fait eslever ce monument. Priez Dieu pour le repos de son âme. » (sur marbre)
Chapelle Notre-Dame de Pitié :
« Cette chapelle est dite de Notre-Dame de Joie et Passion, dans un acte de l’an 1547 ; et de Notre-Dame de Pitié, en 1667, dans un codicile de Mme de Parabère. Ce codicile est une fondation de messes à dire, tous les lundis, mercredis et samedis, pour l’auteur, son mari et son fils, dans cette même chapelle, destinée à réunir leurs restes. Sur ces restes, en 1684, Mme la maréchale de Navailles fit ériger trois beaux mausolées qui furent détruits en 1793. Les cercueils de plomb furent fondus et les ossements mis au cimetière voisin. En 1853, la fabrique de cette église a fait restaurer la chapelle, rétablir les mausolées et ériger un nouvel autel, sur lequel on a placé une Notre-Dame de Pitié, formée du tronc d’une ancienne statue, autrefois vénérées dans l’église de Saint Étienne du Port, mais décapitée en 1793, par une horde étrangère, et délaissée, 30 ans, en borne de la rue, non loin de son ancien autel, dont le service, dès l’an 1612, avait été transféré dans cette église ». (sur ardoise)
Chapelle des bienheureux martyrs de Niort :
À la mémoire vénérée de Jean Goizet (1742-1792), vicaire, curé, archiprêtre de Notre-Dame de Niort (1766-1792), de Pierre Landry (1762-1792) et de Jean-Philippe Marchand (1764-1792), vicaires à Notre-Dame, tués tous les trois en haine de la foi dans la prison des Carmes à Paris le 2 septembre 1792. Béatifiés par Sa Sainteté le Pape Pie XI le 17 octobre 1926.
Balustres du portail septentrional :
O MATER DEI MEMENTO MEI (Ô Mère de Dieu, souviens-Toi de moi).
Au bas du vitrail de l’arbre de Jessé :
(Inscription gothique à relever)
Le centre hospitalier de Niort possède des portraits de membres de la famille de Beaudéan-Parabère.